Etape 069b Jour 66
Etape 069b - Jour 066 - vendredi 18 juin 2010 - 20 photos - 0 km - 12.217 en tout |
La journée a encore été chaude. Mais le plus difficile, finalement, lorsque je ne roule pas, ce n'est pas midi, lorsque le soleil lâche tous ses watts. Non, ce qui est pénible, c'est la longue, très longue soirée pendant laquelle la terre va recracher la chaleur reçue. Elle le fait si lentement qu'il faudra bien encore attendre une heure du matin avant de pouvoir ressentir, légèrement, un soupçon de fraicheur. Mon campement, mon lieu de vie pendant quelques jours. J'y suis seul. Les caravanes autour de moi, encore couvertes de leur protection "hivernale", restent inhabitées. Une grande tente, à 30 mètres, est occupée. La femme arrose chaque matin les plantations autour de son emplacement. Ce qui me fait penser qu'elle doit y être propriétaire ? Elle était seule les deux premiers jours, j'ai aperçu son compagnon ce soir. Très discret, ce couple. Tiens, je m'aperçois que Vanadis s'est fait voler l'écusson "BMW" de sa valise droite. Depuis quand ? Il faudrait que je fasse une recherche dans mes photos pour avoir une idée. En Turquie ? Je le pense, mais sans en avoir de preuve. De toute façon, peu importe. Cet élément manquant ne devrait avoir aucune influence sur les performances de ma jolie moto, et c'est bien là l'essentiel. |
Donc, disais-je, voici venir la longue soirée. Je décide d'aller faire un tour dans le village. Dur. J'ai vraiment chaud, et je passe par les bois. |
Quelques maisons. En général, elles sont très soignées, très bien entretenues. |
Curieusement, je manque de lumière pour faire de belles photos. Trop sombre. J'arrive sur le front de mer, et je ressens instantanément la chaleur des rayons de notre astre préféré. Il chauffe encore, le bougre ! |
Retour vers ma propriété en longeant la plage. Les ombres sont longues, le soleil est bien descendu. Un banc me tend ses planches, je m'y laisse choir. Les bras écartés, j'admire, je savoure, je respire ce moment et ce lieu. Mais il y manque quelqu'une. |
Je retourne sur mes terres, là ou le souffle parvient à peine. La nature semble vouloir se reposer. |
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