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ou sur le symbole appareil photo.
Il est encore plus difficile de faire des petites virées avec
mon autre frère basé sur Challans, car il est très
occupé.
Mais cette fois, il est enfin en vacances, et il est partant pour une
petite virée dans le marais autour de Challans et sur l'île
de Noirmoutier. Il a une petite moto 125 cm3 très légère
qui passe partout, sûrement là où mon scooter aurait
du mal en période humide. Cependant, par temps aussi chaud et
sec que maintenant, je peux le suivre -presque- partout.
Couché tard hier soir, j'ai finalement bien du mal à me
levr, et c'est ainsi que je me pointe à 9h30 passé chez lui,
alors que le rendez-vous que je lui avais donné était 9 heures!
Heureusement, il est très patient. Nous démarrons à
9h45.
J'ai préparé tout l'itinéraire, et mon frangin se
laisse guider. Nous partons donc dans le marais, à Sallertaine,
voir le fameux moulin
de Rairé. Je me souviens y être venu avec ma marraine
en vélo, et c'était une de mes premières grandes
virées; je devais avoir dans les 10 ans à peine. Ce moulin
tourne depuis 1560 sans arrêt...
Bien sûr, c'est dimanche matin, tout est fermé;
mais nous n'avions pas l'intention de visiter non plus.
Ce que nous pouvons voir près du moulin.
Le marais, en face du moulin. L'herbe est grillée
par le soleil de cet été.
Nous reprenons la route vers Noirmoutier, en passant par les marais. Nous
nous trouvons ici en plein coeur du marais
breton vendéen. Les routes sont étroites, et c'est très
plaisant sur nos deux-roues.
Nous arrivons très vite à Saint-Urbain. L'église
possède une très belle rosace, que nous arrivons à
voir en roulant sur un chemin de terre qui deviendra très bientôt
une route dans un lotissement en construction. Le cimetière est encore
près de l'église. Tout est calme en ce dimanche matin.
Sur la D103, un peu après Saint-Urbain, en direction
de Noirmoutier. Le marais, un vieux moulin restauré, sans ailes.
Le Grand Etier. Des chevaux paissent dans les prés. Au premier
plan à droite, vous apercevez un héron, très fier et
très droit. Je ne l'avais pas vu lors de ma première photo,
c'est mon frère qui me dit : "t'as vu le héron?"!
Zoom maximum sur le héron, grand mangeur de poissons.
Là, ça fait mal. C'est un peu après
le Grand Etier de la photo précédente.
Il y a longtemps que je n'avais pas vu d'étier dans cet état!
Sans commentaire...
Zoom sur la ferme et l'étier asséché;
tout au fond à droite, on aperçoit les éoliennes
de Bouin, au nord de Noirmoutier.
La terre déssechée se rétracte
et forme des crevasses dans lesquelles tombent les feuilles mortes. La
mort lente.
Au loin, près du château d'eau, on aperçoit
le clocher de Beauvoir-sur-Mer.
Et voilà la route que nous suivons. Le Piaggio
est sur le pont permettant de traverser l'étier à sec...Heureusement,
quelques arbres rompent la monotonie du paysage, accentuée par
l'évaporation de l'eau.
Un peu plus loin, on traverse la D51 (Saint-Jean-de-Monts à Beauvoir),
et on continue sur la R24 en face, qui nous conduit directement à
La Barre-de-Monts. On traverse alors le canal de la Taillée, ci-dessous.
Le frangin près de mon scooter, sa belle petite
moto bleue un peu plus loin. Un peu de verdure le long du canal.
Les chardons sont eux aussi complètement grillés,
brûlés par le soleil.
A La Barre-de-Monts, nous sommes tout près du pont de Noirmoutier,
seul moyen de rejoindre l'île à marée haute, comme c'est
le cas en ce moment. Nous "tombons" alors soudainement sur une
circulation monstrueuse! Nous passons sans aucune transition du désert
automobile -dans le marais- au "bouchon". Mais pas de panique:
en scooter ou en moto, ce n'est pas un gros problème, il suffit de
faire très attention. La queue de véhicules de toutes sortes
s'étire sur exactement 4,5 km, j'ai vérifié sur la
carte, c'est-à-dire jusqu'à la descente du pont, là
où la route passe en 2x2 voies!
Une fois sur l'île, nous prenons aussitôt la côte Ouest
et roulons tranquillement dans les rues de Barbâtre jusqu'à
trouver une route sur notre gauche qui nous conduira sur la plage. De nombreuses
routes sont des culs-de-sac, d'autres s'arrêtent à la lisière
de la forêt, qu'il faut ensuite traverser à pied. Et voilà
la magnifique plage de Barbâtre.
Cette superbe plage s'étend à perte de
vue, depuis le pont jusqu'à La Guérinière, -10 km!-,
qu'on aperçoit à l'horizon.
C'est une très grande marée, et l'eau
va se retirer très loin. C'est pour cette raison que la circulation
est si dense aujourd'hui, car de très ombreux Vendéens viennent
aussi sur l'île pour pêcher. On en voit déjà
sur la bande de sable!
Au loin, des parcs à huîtres sont encore
dans l'eau. Marcher pieds nus sur le sable, que c'est agréable,
n'est-ce-pas?
L'accès à la plage, bien délimité
pour empêcher les gens de piétiner l'herbe sur la dune; c'est
bien comme ça.
La végétation dans la dune, juste un peu
avant la mer. L'herbe a bien poussé, et ça me fait plaisir
à voir.
Nous quittons la plage et reprenons notre route vers le Nord, pour nous
retrouver à nouveau à rouler vers un autre "cul-de-sac",
mais il n'y a pas le choix, car aucune route ne longe le littoral ici!
Le frangin sur sa belle moto.
Les chardons sont ici moins grillés que dans
le marais, mais quand-même...
La plage de Barbâtre, vue vers le Sud et donc
vers le pont.
Et vue vers le Nord.
Photo prise du même endroit: un beau petit château!
On dirait presque des oeillets. Et sur la tige, ce sont
des escargots blancs. Sur le sable.
Nous avons repris la route, puis la 2x2 voies, pour nous rendre rapidement
sur la Pointe du Devin, au Nord-Ouest de l'île de Noirmoutier. Malheureusement,
c'est aussi un cul-de-sac. Ici, c'est un paradis pour pêcheurs.
La Pointe du Devin et ses pâcheurs qui commencent
à arriver.
En face, au fond, c'est le phare
du Pilier,
- voir ici
aussi - qui protège les abords de l'île.
Regardez les bans de sable qui se découvrent.
J'adore ce genre d'endroit, avec tous ces hauts-fonds.
Au fond, c'est l'Herbaudière, la pointe de l'île
de Noirmoutier.
Mais pour y aller, il faut retourner sur nos pas, car ici, c'est encore
un cul-de-sac!!!
Le plateau rocheux se découvre de plus en plus,
et les hommes -et les femmes- se mettent à pêcher.
Ah, ça bosse dur, ici...
Puis nous reprenons la route et contournons la Pointe
pour aller vers l'Herbaudière. Il est déjà midi dix.
Enfin une vue sur Noirmoutier-en-l'île, et son
magnifique château. Au premier plan, un étier en phase de
sécheresse.
Cette photo est prise du même endroit que l'autre
représentant la ville de Noirmoutier.
Une fois à l'Herbaudière, nous décidons de nous
arrêter boire un verre, car nous l'avons bien mérité.
Le port de l'Herbaudière est très animé; il y
a vraiment longtemps que je n'étais pas revenu ici.
Arrivés à 12h30, nous repartons à 13h, cette fois,
vers le continent, par le passage du Gois!
Sur le passage
du Gois, dans la baie découverte. Au fond, les éoliennes
de Bouin.
La chaussée. Elle a été bien goudronnée.
Pour pêcher, il faut stationner son véhicule sur les bas-côtés.
Vue vers l'île de Noirmoutier, que nous sommes
en train de quitter.
Il y a des pêcheurs partout.
Le Gois, toujours, vers l'île.
Et vers le continent...
Toutes ces voitures, rangées sur les bancs de
sable, et la vase...
Il est grand temps de rentrer. Mon frère est
assez pressé. Moi aussi, car la faim commence à se faire
sentir...
Encore une journée inoubliable.
En ce qui me concerne, le kilométrage total
est de 150 km et le nombre total de photos est de 101.